Depuis 2015, une série d’attaques extrémistes ont eu lieu au Mali ; le nombre total s’élevait à 507 opérations, dont 120 remontent à 2015, 156 à 2016 et 231 à 2017. Toutes les régions du Mali en ont subis les affres, même si Kidal, Gao, Toumbouctou et Mopti en restent les principales cibles. Les Pertes humaines de ces opérations violentes à 1452 personnes décessées et 1045 personnes blessées.
Les raids ont visé des cibles variées, notamment des objectifs sécuritaires, militaires ou les services gouvernementaux. Egalement ciblaient-ils, de manière directe, la mission de l’Organisation des Nations Unies pour le maintien de la paix au Mali (MINUSMA).
Les données statistiques disponibles montrent que les violences menées durant cette période (157 opérations) ont été soigneusement orientées pour atteindre des objectifs sécuritaires ou militaires, à la fois au Maliennes et étrangères (forces d’intervention Françaises notamment).
Les opérations menées contre la MINUSMA présentent 29% de l’ensemble des attaques, soit 147 actes d’agression armée.
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Colloque International sur les défis sécuritaires au Sahel et en Afrique du Nord Paris -France
