Billets de l'année: 2015


Diner en l’honneur de l’Ambassadrice d’Allemagne en Mauritanie à l’occasion de la fin de son accréditation en Mauritanie.

Le Centre Sahel pour l’Expertise et le conseil a organisé le Mercredi le 15 – 07 – 2015 un diner offert en l’honneur de son excellence l’Ambassadrice d’Allemagne à Nouakchott Madame Brigita Maria Siefker-Eberle et cela à l’occasion de la fin de son séjour en République Islamique de Mauritanie.

La cérémonie enregistrait la présence d’éminentes personnalités diplomatiques et culturelles : l’Ambassadeur des Etats Unis d’Amérique à Nouakchott Monsieur Larry André et son épouse, le diplomate International et ex ministre Ahmedou Ould Abdallah, l’ancien ambassadeur et ministre Monsieur Hamoud Ould Ely et les deux chercheurs Abdellahi Mamadou Ba et Ahmedou Mohamed El Moustapha de SAHEL-EC.

Le diner fut l’occasion d’un débat sérieux sur plusieurs thëles culturels et d’intérêt historique en Mauritanie et l’espace arabe, ainsi que les défis sécuritaires dans la zone du Sahel et du Sahara du nord du Mali à la Libye ; de même, l’extension et les perspectives de déploiement des organisations armées en Syrie et Irak et leur capacité de dissémination hors de ce périmètre, ponctuaient l’échange.
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A la clôture de la rencontre, le Président du Centre, Monsieur Mohamed Abba Sidi Jeilany, remit un présent symbolique, à son Excellence l’Ambassadrice, par considération de ses activités diplomatiques, notamment la valeur du travail accompli en Mauritanie


Rapport sur la séance de discussion sous le thème : « le Sahel et l’Organisation de l’Etat Islamique : Etendue de l’existence et type de dangers »

Rapport sur une séance de discussion sous le thème « le Sahel et l’Organisation de l’Etat Islamique : Etendue de l’existence et type de dangers »
Nouakchott, le 10/06/2015 : Centre de Formation et d’Echange à Distance – Palais des Congrès.
Experts : l’Organisation de l’Etat Islamique (EIL) dans les sociétés locales accentuera leurs dangers.

Un grand nombre d’experts et de chercheurs stratégiques affirment que le danger d’expansion de l’Organisation de l’Etat Islamique dans la zone du Sahel s’intensifiera dans la mesure où cette organisation aura réussi à infiltrer les sociétés locales pour y couver de l’influence et accumuler des forces, notamment parmi les couches socialement vulnérables. D’autres experts considèrent que l’EIL n’est pas encore ancrée dans la zone du Sahel du fait de sa concurrence avec d’autres organisations plus anciennes et soulignent la tendance de plusieurs groupes jihadistes à migrer vers des franchises locales et ethniques dans leurs revendications et analyses.
Plusieurs chercheurs ont souligné, au cours de la séance de discussion, ce qu’ils ont qualifié de réussite des mouvements jihadistes, à infiltrer de nouvelles composantes ethniques du Sahel, restées, longtemps, hors de leur influence, comme la communauté des Peuls dans la zone nord du Mali qui se retrouve, avec son propre groupe, dénommé «Mouvement de libération du Macina» ; l’infiltration de ces organisations, dans le groupe des Peuls intervient après leur ancrage parmi les populations arabes et touarègues existants. L’adhésion éventuelle à l’Organisation de l’Etat Islamique constituera un danger pour toute la zone et particulièrement à l’heure de la complémentarité empirique, du discours de l’organisation, de l’obscurantisme de ses objectifs et de la concentration de ses forces sur l’objectif de la destruction .
Certains chercheurs ont souligné que la première infiltration des ethnies africaines noires, par ces groupes jihadistes, s’opérait par le biais de la dénomination : « Ehl Sunna, la Daawa et le jidad au Nigeria» connue médiatiquement sous le nom de « Boukou Haram», composée en grande partie de l’ethnie peulh et de HAOUSSA.

Le cadre local handicap à l’Organisation de l’Etat
Les chercheurs n’ont pas omis de souligner que le caractère local et sectaire de ces groupes – particulièrement au nord du Mali – peut constituer un obstacle devant le parachèvement de l’appartenance de ces mouvements à l’EIL et leur adhésion à ses objectifs. Dans la dynamique de ces mouvements s’interpénètrent, le principe et l’Intérêt, l’idéologie et la tribu, l’international et le local. Des divergences en ont résulté et failli apparaitre – entre l’Alqaida au Maghreb islamique (AQMI) et le groupe Ansar Dine, au moment de leur domination du nord du Mali , suite au désaccord de points de vue sur le concept même de la frontière ; AQMI en refuse la reconnaissance et considère sa position idéologique au moment où elle la respecte, par son caractère et sa prise en compte de la situation qui prévaut dans la Zone
Pour certains experts, pallier aux injustices vécues par les communautés autochtones et le développement de leurs zones peut arrêter l’infiltration des organisations jihadistes ; à contrario, l’accroissement de l’oppression et de l’exclusion et l’ignorance de celle-ci par le monde facilitent l’implantation des organisations extrémistes, au sein populations convaincues d’être abandonnées à leur sort.
Relever le défi de la course à la Khilafa
Les chercheurs ont axé leur démonstrations sur la polarisation provoqué par l’Organisation de l’Etat islamique, au sein des groupes jihadistes, après son annonce d « AlKhalifat » en réponse à la tentative, par l’Emir d’AQMI, Eymen Dawahiri qui voudrait tirer le tapis sous les pieds de l’EIL, au profit du front Nouussra en Syrie. L’annonce d’Alkhilafa par l’EIL constitue une source d’attrait et de motivation, chez les candidats au Jihad.
Par cette annonce, l’EIL a pris le pas sur toutes les autres franchises de l’internationale jihadiste, surtout auprès des jeunes dynamiques qui trouvaient, long, le délai d’attente de l’annonce d’Alkhilafa ; certains d’entre eux soupçonnent même les dirigeants d’AQMI de l’avoir retardée.
Les experts ont considéré, au cours de leurs discussions, que l’Organisation de l’Etat Islamique a réalisé d’importants acquis à travers l’annonce de la Khilafa ; ainsi s’assure-t-elle une meilleure capacité de séduction auprès de milliers de jeunes, dévoués, tout en suscitant des débats ou des divergences au sein des groupes jihadistes concurrents, sur la légitimité du projet d’Etat islamique et la position légale à son égard. L’occasion est alors donnée, à la nouvelle direction, de dépasser plusieurs personnalités ressources dans le domaine du Jihad, au point de les neutraliser par une classification au titre des organisations ennemies, voire la stigmatisation par l’excommunication (Takfir).
Le Centre et les parties
Les chercheurs ont vu que l’EIL se focalise, jusqu’ici, au niveau de la Syrie l’Irak et l’Orient en général. L’espace du Sahel – ne se transformera en une zone d’attraction jihadiste qu’après une pression sur le Centre de commandement et de décision, voir sa destruction, à l’exemple d’Al Qaida, en Afghanistan ; l’influence subséquente, au Maghreb et dans la péninsule arabique (Yémen par exemple) résulte de cette déstructuration du noyau.
A ce moment-là, l’Ei il opérera extension similaire, vers les marges et les extrémités.
Economie du crime
Les chercheurs ont évoqué ce qu’ils ont qualifié de « propagation de l’économie du crime » dans la zone du Sahel, considérant que les auteurs sont mieux servis par l’insécurité et l’absence d’un Etat central capable d’imposer la loi et de mettre en œuvre une barrière douanière, de nature à limiter leurs activités dans la zone.
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L’un des chercheurs a estimé que le nombre de personnes, impliquées d’une manière directe dans l’économie du crime (vente de stupéfiants, d’armes et de cigarettes), à environ 20 à 30 mille, seulement au nord du Mali ; l’évaluation souligne la nécessité de prendre en considération cet aspect mercantile dans toute réponse aux défis sécuritaires dans la zone.
Liste des participants à la séance :
1. Mohamed Abba El JEILANY, Président du Centre du Sahel pour l’Expertise et le Conseil
2. Dr Mohamed Ould Sid’Ahmed Vall : Président du Centre « Mebdeh »
3. Mohamed Mahmoud Abu El Maali : Ecrivain et expert dans les questions des groupes jihadistes
4. Mohamed Raji : du Centre Al Jasera pour les Etudes
5. Abdellahi Mamadou Ba : Académicien et Chercheur Stratégique
6. Moussa Ould Hamed :Ecrivain journaliste et Expert de la zone du Sahel
7. Moctar Ould Dahi : Diplomate Mauritanien
8. Dr Mohamed Mahmoud Sedigh : Président du Centre Mauritanien d’Etudes et de Recherches Stratégiques
9. Mohamed El Hafedh El Ghabed : Ecrivain journaliste et chercheur dans le domaine des Mouvements Islamiques
10. Ahmed Mohamed El Moustapha : Chercheur dans le domaine des mouvements armés dans le Sahel et le Sahara
11. Dr Mohamed El Mehdi Ould Mohamed El Bechir : Chercheur dans le domaine de la Pensée Islamique
12.Chenouve Ould Maloukiv : Directeur du site électronique Twarry
13. El Haiba Cheikh Sidaty : Directeur du site El Akhbaar
14. Ahmed Lemine – Correspondant d’AL Jasera Net
Centre du Sahel pour l’Expertise et le Conseil


Le septentrion Malien : Répète-t-on les mêmes erreurs 3

I- Faits : 

Au cours des semaines dernières, un fort regain des actions armées et une prolifération de la violence dans plusieurs zones du septentrion malien allant de la ville de Minka frontalière de l’Algérie à Léré sur les frontières avec la Mauritanie ont été enregistrés. Les affrontements les plus violents ont opposé les mouvements armés affiliés à la coordination des mouvements de l’Azawad avec des groupes armés alliés et soutenus par le gouvernement sous le nom des forces d’auto-défense ‘’Gatia’’. Ces affrontements -qui interviennent suite à l’impasse politique- ont entrainé des pertes humaines et matérielles.

Les mouvements armés liés à Al-Qaeda ont également contribué à  cette violence. Leur action ont varié entre des opérations qui ciblent les forces de l’ONU  situées en dehors des territoires de l’Azawad comme le massacre des Occidentaux dans un restaurant à Bamako et la tentative d’assassinat du colonel de l’armée Mohamed Ould Midou, originaire des Arabes de l’Azawad dans la capitale malienne.

Parmi les opérations menées par les mouvements liés à Al-Qaeda, en dehors des frontières conventionnelles de l’Azawad, l’opération de Nampala, près des frontières avec la Mauritanie.

Il est à noter qu’une grande partie de ces opérations était l’œuvre du groupe ‘’Al-Mourabitoune’’ dirigé par Mokhtar Belmokhtar plutôt connu sous le surnom ‘’Belawar’’. D’autres mouvements ont pris part à certaines opérations comme celle de Bamako qui a connu la participation de Ançar Ed-Dine bien que ‘’Al-Mourabitoune’’ étaient les premiers à revendiquer l’attaque à travers une déclaration de son porte-parole.

Les principaux mouvements d’Azawad ont refusé de signer l’accord d’Alger qui a été signé par le gouvernement malien; accord arraché suite à une médiation qui a duré 8 mois au cours desquels 5 rounds de négociations ont eu lieu. Cet accord a été qualifié par la médiation internationale d’opportunité en vue de ‘’promouvoir l’intérêt national et la reconstruction de l’unité nationale du Mali sur des bases originales qui respectent son intégrité territoriale et tiennent compte de la diversité ethnique et culturelle ainsi que les particularités géographiques, sociales et économiques’’.

La coordination des mouvements de l’Azawad, pour sa part, considère que l’accord ‘’ne répond pas aux principales aspirations des Azawadis, ne reconnait pas la région d’Azawad comme entité géographique et politique, le droit de ses habitants dans la gestion de leur affaire sécuritaire et administrative ainsi que la possibilité de former un parlement.’’

Plusieurs parties -accompagnées d’une intense activité diplomatique dans certains pays dont le Mali, l’Algérie, la Mauritanie, le Sénégal et la Côte d’Ivoire- ont mis des pressions sur les mouvements d’Azawad en vue de les emmener à prendre part à la signature de l’accord prévu avant la fin du mois de Mai courant à Bamako sous peine de menaces allant jusqu’aux sanctions .

Pour sa part, le chef de la délégation des nations unies au Mali le tunisien Al-mounji Al-Hamidi intensifie ses contacts avec les mouvements d’Azawad opposés à l’accord d’Alger durant une visite non déclarée à Nouakchott avec l’appui des autorités mauritaniennes.

Parmi ces parties, il convient de citer l’organisation de la coopération Islamique par le biais de son secrétaire général Iyad Ben Amine Madani qui a multiplié ses rencontres avec les différentes parties de la crise du septentrion Malien notamment les mouvements qui sont opposés à l’accord.

A tout cela s’ajoute des acteurs internationaux comme la France et les Etats Unis qui ont mis des pressions sur les mouvements d’Azawad.

II- Diagnostic :

Les faits ci-dessus mentionnés prouvent que le nord Mali va vers une situation de crise:

  • La multiplication des actions armées et de la violence qui revêtent des formes diversifiées où l’ethnique, le tribaliste et le jihadiste interfèrent faisant de l’Azawad un champ de confrontation pour plus d’une partie.
  • Offrir plus d’un alibi aux habitants de l’Azawad en vue de rejoindre les mouvements jihadistes suite au blocage de toute solution politique répondant aux aspirations des Azawadis ce qui met à nu les dirigeants de ces mouvements les privant de toute influence sur les masses.
  • Mettre les dirigeants azawadis devant des choix difficiles voire impossibles même qui consistent soit à: (i) faire face aux populations munis d’un toit de revendications très bas et par conséquent le retour à la période d’avant 2012,
  • date à laquelle une grande partie de la région de l’Azawad fut contrôlée par ces mouvements et l’annonce par le plus grand mouvement, à savoir le mouvement national de la libération de l’Azawad (MNLA), de l’indépendance de la région en Avril 2012, (ii) soit s’engager dans une confrontation politique et diplomatique ouverte avec des acteurs régionaux et internationaux auxquels ces mouvements ne peuvent pas faire face.
  • Les pressions internationales entraineront le rangement des pays de la sous-région du côté des grandes puissances bien que ces pays soient persuadés que la crise ne se résout pas par la signature d’un accord sous la contrainte de la pression internationale et la menace des sanctions.

III- Conclusions:

A travers les faits que nous avons reflétés et le diagnostic présenté, nous pouvons déduire les conclusions suivantes:

  1. La communauté internationale et les acteurs sous-régionaux répètent les mêmes erreurs commises lors des précédentsrèglements du conflit dont le dernier fut l’accord des années 90. Ces accords ne sont en effet que des placebos inefficaces qui n’ont pas réussi à mettre un terme au différend qui n’a cessé de rebondir depuis  l’accession du pays à la souveraineté.
  2. Les efforts entrepris aujourd’hui par la communauté internationale occultent –de bonne ou de mauvaise foi- les multiples changements survenus dans le monde arabe notamment ‘’les soulèvements du printemps arabe’’ et
  3. les grands sacrificesconsentis par les peuples en vue de reprendre en main leur propre destin plus particulièrement en Afrique à travers la sécession du Sud Soudan et les communautés qui œuvrent à l’indépendance de l’Azawad à travers une forte pression populaire sur les leaders par le biais des manifestations dans les villes et les camps des réfugiés ainsi que l’usage des médias et des réseaux sociaux au service des revendications.
  4. La discorde entre les acteurs régionaux intervenant dans le dossier dont la dernière est la crise entre la Mauritanie et l’Algérie. A cela s’ajoute l’atmosphère tendue entre la Mauritanie et ses deux voisins le Mali et le Sénégal  qui pousse chaque pays à posséder le maximum d’atouts dans la sous-région en vue de les exploiter au service de ses intérêts le moment opportun.
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  6. L’échec des Nations unies à former une force internationale issue des armées des pays voisins a eu des effets sur la situation sécuritaire dans l’Azawad et a –par conséquent- entrainé le maintien de plusieurs troupes françaises sur le terrain. Ce qui donne des alibis aux mouvements liés à Al-Qaeda pour recruter des jeunes dans le combat qu’ils mènent contre ce qu’ils appellent ‘’le retour du colon français sous de nouvelles formes et de nouveaux aspects’’.
  7. Dans ce même contexte, la réalité des villes de l’Azawad dans le septentrion du Mali offre de multiples indicateurs qui soutiennent les allégations des mouvements
  8. d’Azawad qui prétendent la négligence de la région par le gouvernement malien au cours des dernières décennies. A titre d’exemple, aucune route bitumée ne relie les villes de la vaste région, les effets du sous-développement et l’échec économique sont visibles dans les parties de l’Azawad.

IV- Propositions:

Nous pensons que les propositions suivantes sont de nature à permettre des solutions qui: (i) évitent à la région des secousses sécuritaires dont elle peut se passer, (ii) restaurent la sécurité au azawadis pour un avenir meilleur, (iii) dissipent beaucoup de justificatifs qui poussent les jeunes d’Azawad et du Maghreb Arabe à rejoindre les mouvements armés, (iv) offrent à ces mouvements des bastions sociaux, (v) et en fin présentent ces mouvements comme étant  une alternative plus convaincante que le gouvernement du Mali et les pays de la sous-région.

  • Tirer profit des erreurs commises lors des précédentes expériences. Car la crise actuelle est la 6ème confrontation armée entre les différentes composantes d’Azawad notamment les Arabes et les Touaregs.
  • Les solutions dictées ne peuvent servir de base à un règlement. Tout aussi, les accords fragiles peuvent calmer les confrontations pour quelques semaines ou mois mais leurs effets sont conjoncturels et risquent d’avoir des impacts inverses par l’amplification des tensions une fois l’effet du calmant terminé.
  • Le temps doit faire partie de la solution et non pas du problème. Car les revendications qui pourraient être une issue stratégique pour les Azawadis au cours des années 90 ne sont plus acceptables de nos jours et le toit des négociations durant le début de la deuxième décennie du 21ème siècle est aujourd’hui largement dépassé en raison de multiples variables sur le terrain et au sein des institutions dirigeantes des mouvements d’Azawad.
  • L’élimination des berceaux locaux des mouvements liés à Al-Qaeda impose l’institution d’alternatives fiables au moment où ces groupes s’autoproclament substitut des autorités maliennes, ce que les différentes communautés cherchaient en vue d’incarner leurs volontés à faire face à ce qu’elles appellent ‘’l’occupant malien’’. Par conséquent, elles ont adhéré massivement aux groupes qui n’ont cessé de pulluler au cours des deux dernières décennies.
  • La lecture réaliste de la crise de l’Azawad exige le courage et la volonté afin de dépasser le cercle vicieux dans lequel se trouvent tous les acteurs impliqués dans le dossier depuis les années 60 du siècle dernier jusqu’à nos jours ; cercle qui était à l’origine de la transformation de toute la région du nord et ouest africain en une base des groupes jihadistes.

Aujourd’hui, il est plus que nécessaire de mener une réflexion en vue d’aller de l’avant vers une étape qui puisse garantir au Mali son intégrité tout en respectant la volonté des populations de l’Azawad d’accéder à une forme d’indépendance, de liberté, de gestion de leurs propres affaires à travers une autonomie élargie, une fédération ou une confédération et en mettant fin aux solutions basées sur des marchés

qui se terminent souvent lorsque les marchands consomment leurs prix et commencent à chercher une nouvelle offre couverte du sang des innocents, des larmes des orphelins et des pleurs des déplacés craignant pour leur vie à la quête d’un avenir plus sûr.

 

 

 

 

 

 

Nouakchott, avril 2015

 

CENTER SAHEL EXPERTISE & CONSULTANCY

 


Synthèse des travaux du premier séminaire 6

Le Centre Sahel pour l’expertise et le conseil publie la synthèse des travaux du  Séminaire « Comment neutraliser les groupes violents par le dialogue »,The strongest of them are Kamdeepak capsules and Mast (cialis 5 mg) my web-site Mood oil are the best ayurvedic remedies to cure sexual weakness.  organisé par sahel for expertise & consultancy au Centre Mauritanien d’échanges et d’Enseignement à Distance, jeudi le 22 janvier 2015.

Cliquer ici


Le mot de bienvenue du Président du Sahel pour l’expertise et le conseil 4

بسم الله الرحمن الرحيم
الحمد لله رب العالمين والصلاة والسلام على النبي الكريم،
Messieurs les représentants des ministères de la justice, de la défense et de l’intérieur,
Excellences membres du corps diplomatique,
Honorables académiciens,
Mesdames, Messieurs,
Chers invités,
C’est pour moi un grand plaisir de vous exprimer toute notre gratitude d’avoir accepté de partager avec nous le lancement de nos activités et le démarrage de ce centre qui, nous l’espérons, constituera une importante participation au service de l’édifice scientifique et proposera des solutions appropriées aux problèmes de notre région dans les domaines sécuritaire et du développement économique et social.
La présence de ce pare-terre d’intellectuels dotés d’expériences stratégiques ainsi que cette représentation officielle et diplomatique, qui nous honore tant, représente pour nous un soutien indéfectible en vue de poursuivre cet élan, nous rassure mais aussi nous permet de lever haut la barre quant aux attentes.

Honorables invités,
​Notre présent atelier discute un sujet qui a tardé à être traité malgré la nécessité urgente, à savoir: ‘’moyens de neutraliser les groupes violents à travers le dialogue’’, puisqu’il intervient 13 ans après la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme menée par les Etats Unis. Stratégie qui a entrainé le démantèlement des organisations dites terroristes qui ont été réduites à des idées adoptées par de petits groupuscules voire même des individus. Ce qui a entrainé une prolifération sans précédent de la violence à de vastes régions (région du Sahara et du Sahel, quelques pays d’Afrique sub-saharienne, la corne de l’Afrique, la péninsule de Sinaï, le Yémen, la Syrie, l’Iraq, l’Afghanistan, le Pakistan ainsi que plusieurs capitales mondiales dont Paris fut la dernière).
​Le phénomène du terrorisme prend désormais, de façon progressive, des manifestations atypiques. Il n’est pas toujours lié à une vision religieuse ou des idéologies qui tendent à l’extrémisme. De plus en plus de groupes terroristes pratiquent la violence sous des motifs liés à leur appartenance sociale, leur catégorie et leur strict intérêt. Ils se distinguent difficilement des groupes conventionnels du crime organisé. A cela s’ajoute la complexité des relations et d’intérêts entre ces groupes ainsi que l’échange de soutien et d’appui.
Honorables invités,
​Nous avons choisi de regrouper des spécialistes du droit musulman, des juristes, des juges, des forces de sécurité, des experts ayant une expérience administrative et diplomatique, des spécialistes des mouvements armés sous un seul toit en vue de discuter cette question. Nous pouvons, d’ores et déjà, affirmer que leur échange fructueux permettra de dégager les meilleures suggestions.
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​Nous avons choisi de commencer là où les autres se sont arrêtés et de s’orienter vers l’étude des solutions puisque la question a eu toute sa part, et même plus, d’études et de recherches. Nous essayons de formuler des conclusions et propositions concrètes que nous mettons à la disposition des décideurs. Conclusions que nous considérons, une fois adoptées, susceptibles de mettre notre pays et le monde à l’abri des risques d’une violence qui n’a cessé d’accroitre.
Mesdames, Messieurs,
La première séance de cet atelier, auquel vous nous faites l’honneur d’y participer, discutera de: ‘’la justification légale du dialogue et de la lutte contre le terrorisme’’. Elle sera présidée par Monsieur Dahane Ould Ahmed, directeur du centre mauritanien d’études stratégiques.
La seconde séance sera dédiée à l’évaluation des expériences du dialogue dont celle de notre pays.
La troisième séance, sera consacrée aux conclusions des deux premières séances en plus des propositions des participants à l’atelier. Ces conclusions et propositions figureront dans un communiqué final.

Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi de présenter mes sincères remerciements et ma profonde gratitude à tous ceux qui ont participé à l’organisation et la réussite de cet atelier. Une mention spéciale au ministère de la défense nationale, au ministère de la justice, à l’état-major des armées, l’état-major de la gendarmerie, la direction générale de la sûreté nationale, la direction des études et de la documentation sans oublier le centre de formation et d’échange à distance.
Mes remerciements vont également à vous, honorables participants.
Encore une fois, je vous souhaite la bienvenue et plein succès aux travaux de cette journée scientifique.

والسلام عليكم ورحمة الله وبركاته


Premier atelier de Sahel pour l’Expertise et le Conseil 2

Sahel pour l’Expertise et le Conseil organise un atelier sur le thème « Comment neutraliser les groupes violents parIt is used for massaging patients who suffer from paralysis, body pain and pain in joints. 3. find to find out more viagra 25 mg le dialogue »

au Centre Mauritanien d’Echanges et d’Enseignement à Distance, jeudi le 22 janvier 2015.